Cette stratégie paralyse des grands centres d’affaires comme Shanghai. L’industrie automobile en est la première victime puisque les ventes en Chine ont reculé de 10% en moyenne annuelle au mois de mars à cause des perturbations de la production et de l’absence des acheteurs potentiels bloqués chez eux.
Cela est un obstacle supplémentaire pour l’Europe. La Chine a dépassé les Etats-Unis en 2020 pour devenir le plus grand partenaire commercial de l’Union européenne. C’est la troisième destination des exportations de l’UE, avec l’Allemagne comme plus grand exportateur, et le premier partenaire pour les importations. L’Europe est donc fortement dépendante de la croissance chinoise.
La banque centrale a toutefois annoncé des mesures de soutien monétaire, ce qui a permis aux cours des actions de se redresser quelque peu à la fin du mois.
Quel impact sur le marché ?
Alors que les Américains sont moins exposés à la croissance chinoise, les perturbations des chaînes d’approvisionnement risquent de refaire monter les prix.
En 2022, la devise chinoise perd 2,8 % contre le dollar, actuellement à 6,57 renminbis mais gagne 3,2 % contre l’euro qui vaut autour de 7 renminbis.
Il serait donc intéressant de se renseigner sur le USD/YUAN.