the billionaire

the letter from the rich investor

Tuesday, January 7, 2025

SAS Airlines rentre dans une zone de turbulence majeure!

Les négociations salariales entre la compagnie aérienne scandinave SAS et ses pilotes ont échoué aujourd’hui, déclenchant une grève qui a mis en péril l’avenir de la compagnie aérienne et exacerbé le chaos des voyages en Europe pendant la haute saison des vacances d’été.


L’action est la première grande grève des compagnies aériennes alors que l’industrie cherche à capitaliser sur le premier rebond général des voyages d’agrément pendant la pandémie.


Cela survient après des mois de querelles amères entre le personnel et la direction alors que la compagnie aérienne cherche à se remettre de l’impact de la fermeture sans encourir de coûts qui, selon elle, l’empêcheront de rivaliser avec des concurrents à moindre coût.


Pendant ce temps, les travailleurs de toute l’Europe exigent des augmentations de salaire alors qu’ils sont aux prises avec la flambée du coût de la vie.

La grève pourrait coûter au SAS entre 11,2 et 12,6 millions de dollars par jour. En conséquence, les ventes de billets pour les futurs vols de la compagnie seront affectées.
Depuis lors, les actions SAS ont chuté de 3,5 %, effaçant les pertes précédentes. Les dirigeants syndicaux ont blâmé SAS pour cela.


Dans le cas des pilotes, ils étaient prêts à reprendre les pourparlers mais ont appelé les employeurs à changer de position.
Près de 1 000 pilotes au Danemark, en Suède et en Norvège se joindront à la grève, a déclaré le syndicat, dans l’une des plus grandes grèves des travailleurs des compagnies aériennes depuis que les pilotes de British Airways ont bloqué la plupart des vols des compagnies aériennes dans un conflit d’indemnisation en 2019.


Un chaos supplémentaire se profile alors que les employés de British Airways à l’aéroport d’Heathrow à Londres ont voté en juin pour une grève qui pourrait perturber l’un des hubs aériens les plus fréquentés d’Europe.

D’ailleurs la compagnie SAS n’est pas seule dans cette situation.

De plus, les équipages espagnols de Ryanair et d’easyJet prévoient de faire grève ce mois-ci pour exiger de meilleures conditions de travail, et le personnel de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle a été suspendu ce week-end, obligeant à l’annulation d’environ 10 % des vols.

Bilan pour SAS ?

Une SAS déficitaire cherche à restructurer son activité en réduisant les coûts, en levant des liquidités et en convertissant la dette en fonds propres.
Il a estimé que la grève entraînerait l’annulation d’environ 50% des vols réguliers de SAS, affectant environ 30 000 passagers par jour.


La compagnie aérienne, qui appartient en partie aux gouvernements suédois et danois, a transporté en moyenne 58 000 passagers par jour le mois dernier.
Il dessert des destinations en Asie, en Europe et aux États-Unis. Le Danemark s’est dit prêt à injecter davantage de capitaux et à annuler sa dette, à condition que la compagnie aérienne accepte également des investisseurs privés.

La Norvège, qui a vendu sa participation en 2018, détient toujours la dette de la compagnie aérienne et a déclaré qu’elle pourrait être disposée à convertir la dette en actions.
La décision de SAS d’embaucher de nouveaux pilotes via deux nouvelles filiales, Connect et Link, plutôt que de réembaucher d’abord d’anciens employés qui ont été licenciés pendant la pandémie, a provoqué la colère des pilotes lorsque près de la moitié des pilotes de l’entreprise ont perdu leur emploi.


Conclusion vis-à-vis de la grève ?

La grève concernera tous les pilotes de la société mère SAS Scandinavia, mais pas Link and Connect, un syndicat qui regroupe 260 pilotes rattachés à deux unités. Cela n’affecte pas non plus les partenaires externes de SAS Xfly, Cityjet et Airbaltic.
La compagnie a déjà annulé de nombreux vols avant l’été, dans le cadre d’une tendance plus large en Europe alors que les opérateurs sont aux prises avec des pénuries de personnel causées par la lenteur des réembauches à la suite de la pandémie, en plus du bouleversement des grèves.

Show More