Hier, le G7 a annoncé des sanctions pour l’invasion de l’Ukraine. Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon interdiront désormais les importations d’or en provenance de Russie. Les États-Unis estiment qu’ils privent Moscou de 19 milliards de dollars de revenus.
Le G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) annoncera qu’il interdira l’importation d’or russe, le principal produit d’exportation qui rapporte à la Russie des dizaines de milliards de dollars.
Ce mardi, le président français Emmanuel Macron s’est même dit favorable au plafonnement du prix du pétrole russe et qu’il ferait tout pour trouver un mécanisme d’application.
Pourquoi ?
Les prix du pétrole ont augmenté pour une quatrième session consécutive mercredi, les inquiétudes concernant le resserrement des approvisionnements compensant les inquiétudes concernant l’affaiblissement de l’économie mondiale. Les deux contrats (Brent et WTI) ont augmenté de plus de 2% mardi, les inquiétudes concernant l’offre limitée en raison des sanctions occidentales contre la Russie l’emportant sur les craintes d’une éventuelle récession à venir qui pourrait ralentir la demande. Les prix du brut devraient tenter de revenir aux sommets atteints lors de l’invasion de l’Ukraine en mars, alors que l’Union européenne s’apprête à interdire la plupart des produits pétroliers russes et que la Chine met fin à un blocus de plus de deux mois sur le centre commercial de Shanghai.
Cependant, Moscou a trouvé une solution. En effet, il a deux volontaires principaux pour acheter son pétrole : la Chine et l’Inde.
Conclusion ?
Les sanctions ne risquent pas d’être aussi efficace que prévu.