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Sunday, December 22, 2024

La bulle immobilière a-t-elle atteint ses limites ?

En 2017, les Français peuvent s’offrir des logements plus grands. En 2020, C’est l’inverse !

La capacité d’acquisition immobilière des Français aura terminé l’année 2017 à un niveau élevé : les ménages étaient en mesure d’acheter 14 % de surfaces supplémentaires comparées à leur capacité moyenne de long terme. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée par BNP Paribas Real Estate. 

Un pouvoir d’achat en forte hausse sur 10 ans. © BNP Paribas Real Estate

En 2020, les prix de l’immobilier ne baissent toujours pas. Les taux de crédit remontent et le pouvoir d’achat des Français s’est affaissé. En un an, ils ont perdu 5 m², soit l’équivalent d’une cuisine, selon le baromètre de Meilleurtaux.com qui a analysé les 20 plus grandes villes de France. Et sur les six derniers mois, ce recul est de 3 m².

Source: Meilleurtaux.com avec Datawrapper

Le pouvoir d’achat immobilier est calculé par les notaires de France, qui divisent la capacité d’emprunt des ménages par le prix moyen au mètre carré des logements vendus. Ainsi, en vingt ans, il a globalement diminué : la baisse est de 13% entre 1999 et 2009, selon l’étude publiée le vendredi 29 janvier 2021. En moyenne, un ménage pouvait s’acheter un logement de 90 mètres carrés en 2019, contre 100 mètres carrés en 1999. Cela pourrait donc annoncer un début de baisse de l’immobilier.

Les banques françaises continuent d’être sélective quant à la qualité des emprunteurs. Elles regardent de près les emprunteurs (ancienneté dans la relation, revenus, imposition, bonne gestion…). Si vous avez moins de personnes qui peuvent emprunter alors vous aurez une baisse des prix. Ce phénomène pourrait être amplifiée par une baisse du pouvoir d’achat des français. Pour bien emprunter, vous pouvez calculer votre capacité d’emprunt. Ainsi, vous serez en capacité de connaître le montant maximum en ce qui concerne votre future acquisition.

Le Covid a bouleversé les règles du marché immobilier. L’une de ses conséquences est la distorsion de la demande dans les différentes métropoles et l’assèchement de l’offre dans nombre d’entre elles. C’est ce que révèle la seconde édition du Baromètre digital de l’immobilier neuf.

A l’échelle nationale, le dernier trimestre 2020 marque une stabilisation des prix du neuf : les prix ont gagné 1,2 % entre le 3e et le 4e trimestre, et accusent une très légère baisse de – 0,9 % par rapport au dernier trimestre 2019. C’est l’un des principaux enseignements du Baromètre digital de l’immobilier neuf . Ce que l’on peut supposer, c’est qu’un mouvement profond de baisse de l’immobilier est en cours.

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