Paul Saleh assume immédiatement la tâche titanesque de gérer le remboursement et le refinancement de cette dette imposante. La nécessité de trouver des solutions rapides se fait d’autant plus pressante avec une projection de flux de trésorerie disponible “légèrement inférieur” à l’objectif pour le second semestre.
Les négociations avec les vingt-deux banques créancières d’Atos sont en cours, avec une date butoir fixée au 24 janvier. Le succès de ces négociations déterminera en grande partie la trajectoire future de l’entreprise. La renégociation des lignes de financement est cruciale pour alléger le fardeau financier et assurer la survie à court terme d’Atos.
Parallèlement, des discussions sont également engagées avec Airbus pour le possible rachat des activités Big Data et Cybersécurité d’Atos. Avec un prix estimé entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros, cette démarche suscite des doutes parmi les analystes financiers, qui jugent le montant proposé décevant. Pourtant, dans un contexte où les entreprises font face à une multiplication des cyberattaques, la cession de ces activités cruciales pourrait entraîner des conséquences significatives.
Les négociations avec EPEI, détenu par Daniel Kretinsky milliardaire tchèque, portent sur la branche Tech Fondations regroupant les activités de conseil en informatique. Cependant, Atos tient à souligner l’incertitude entourant la conclusion d’un accord dans ces discussions.
La question cruciale demeure : Atos est-il en voie de dépôt de bilan ou Paul Saleh parviendra-t-il à redresser la barre ?
