Samedi dernier, les électeurs taïwanais ont pris une position audacieuse en élisant Lai Ching-te comme leur nouveau représentant, exprimant clairement leur volonté de maintenir l’indépendance de l’île. Avec 40.1% des voix, Lai Ching-te a devancé son rival, Hou Yu-ih, qui prônait le dialogue avec Pékin et a obtenu 33.2% des voix. Ce résultat souligne la préférence nette des Taïwanais pour la défense de leur autonomie politique.
La Chine, engagée dans des tensions avec Taïwan depuis les années 1920 et cherchant à rétablir son contrôle sur l’île, a qualifié Lai Ching-te de “grave danger” en raison de ses positions. Elle a réitéré ses menaces de reprendre le contrôle de Taïwan à la suite de cette élection. En réponse à ces déclarations hostiles, Taïwan a appelé la Chine le dimanche 14 janvier à “respecter les résultats de l’élection” présidentielle, soulignant ainsi la détermination du peuple taïwanais à défendre son autonomie politique malgré les pressions extérieures.
Néanmoins, il semble que la Chine se rapproche progressivement de Taïwan. La présidente actuelle, Tsai Ing-wen, qui appartient au même parti que le nouveau président élu, avait remporté une élection plus écrasante il y a quatre ans avec un soutien de 57% des voix.
Avec un contexte diplomatique tendu, Il est donc crucial pour la communauté internationale de surveiller attentivement l’évolution de cette situation pour déterminer l’orientation de cette relation marquée par des décennies de tensions.
